The end has no end, lettre à DO.
Il y a un an ou plus, je suis tombée amoureuse d'un blog. En vénération d'un blog. J'en tremblais. J'en tremble encore. Et quand mes yeux deviennent couleur fiévre c'est là que je vais. Comme on se roule sous les couvertures.
Tu commences comme Dorian, et il ne sera jamais aussi beau que tes mots.
Quand je t'ai lu j'ai eu envie de te dire "mon amour", de m'en aller à cheval dans des étendues glacées sans te lâcher la main.
Et puis ta folie. Bordel. La mienne. La notre. Un truc... de fou.
Alors Somewhere over the rainbow. Tu commences, je finis.
Hop hop hop. Pas de questions. Mon mail de fan tu l'oublies, je t'aimais trop pour t'oublier. Pas toi nan. Toi t'étais un jeune con et maintenant t'as 24 ans. T'es vieux. Si vieux. Pas si vieux.
Ca me fait mal, parce que depuis toi j'ai pas trouvé mieux.
Enfin si presque.
Mais tu vois, ça sera jamais toi.
Alors quand les moultes personnes ayant lu ma note de fin d'mon blog baptisée "triste" par une majorité écrasante ont affronté mon regard depuis... elles y ont débusqué de quoi me dire :
"Allez, dis moi, comment s'appelle ce garçon ?"
Non. Je pensais même pas à toi mon canard jaune.
Je pensais à un autre. Mais AH AH AH. Pas d'amour qui tienne. Bien mignon n'est pas clef à mon coeur. Je suis désolée pour lui, ce n'est qu'une Erzatz, je pense sincérement qu'il est doué, mais il n'est pas fou.
Je suis bien contente que tu aies pu être si généreux. Sur la toile. Jusqu'à l'emmêler à un point qui me donne le vertige. Je crois que je cherche plus à comprendre.
J'm'en vais courir dans un champ de seigle, avec mon ruban autour du ventre, je t'oublierai jamais. Mais sais-tu même si j'existe ?