Walk on by(e)

2 mars 2007

(chanson la plus sexy de l'histoire du rock. sans rire.)

[Note interne : Finalement, il me sert ce non-blog.]

Ce soir, je suis retombée -lourdement- sur un quelque chose écrit il y a de ça... quatre ans.

En pleines années lycée, comme ça sur un coup de tête, j'ai écrit quelque chose qui ressemble à une scène mais pas tout à fait. Ce qui suit est la base de tout ce que j'ai pondu par la suite et -plus effrayant-, de tout ce que j'ai vécu par la suite.

Je vous le laisse avec toutes ses imperfections charmantes que je n'ai pas retouchées, parce que ce n'est tout simplement pas mon truc (éditrice qu'elle disait...) :

Extérieur nuit, dans une rue pavée, un jeune homme déambule ; il s'approche d'une jeune fille appuyée, mains dans les poches, à un lampadaire...

Lui: Hey, salut !
(La jeune fille relève la tête d'un geste vif, puis se radoucit et voile ses yeux.)
Lui: Tu n'es pas moche.
Elle: (sans surprise) Mais je ne suis pas belle non plus.
Lui: Pourquoi es-tu vêtue de cette couleur ?
Elle: Tu poses trop de questions. Je m'en vais.
(Elle part... il la suit)
Lui: tu sais qui je suis ?
Elle: L'Inconnu.
Lui: En quelque sorte...
Elle: Laisse-moi maintenant, je rentre.
Lui: Mais tu n'as nulle part où aller. Si tu viens avec moi par contre...
(Elle se tourne et pose son index sur la bouche de l'inconnu)
Elle: On a cherché à me sauver, déjà. Celui qui m'aime en souffre.
Lui: (souriant) Je m'y risque, coeur et âme... non ! (Il se ravise) Pas d'âme... non... de tout mon talent !
Elle: Et quel est ton talent ?
Lui: Je suis le prince charmant... (Il recule pour se faire valoir, fier de lui)
(Elle pleure, silencieusement, et il met quelques temps à s'en apercevoir)
(Il veut la serrer dans ses bras pour la consoler d'un chagrin dont il ignore tout)
Elle: Doucement, doucement, nous avons le temps pour cela... (Elle détourne le regard, une fois de plus)
Lui: Je serai derrière toi, quoi qu'il advienne.
(Elle lui rit au nez)
(Il se précipite sur elle et colle ses lèvres aux siennes)
Effrayée, elle le repousse et couvre sa bouche de ses mains. Le jeune homme tombe à genoux s'agrippant aux pans de sa chemise, souffrant le martyr.

Elle: (le regardant) J'ai, moi aussi, un talent... (un long moment) …mes baisers donnent la mort.

Elle se remit en marche, abandonnant le cadavre à la rosée venante et chercha un nouveau lampadaire sur lequel s'adosser.

(J'avais oublié de préciser que pour les plus paranoïaques d'entre vous, ceci n'a rien de neuf, je m'en excuse)

Ce qui est troublant, c'est que j'ai vécu ça plusieurs fois depuis, et que ça n'a rien de romantique. Ou alors pas au sens Goethique du terme.

et en ce qui concerne le FAQ :

-pourquoi ?

-pour donner des parcelles de réponses aux garçons qui font des efforts (vains).

-comment ?

-en copier/coller.

-dans quel but ?

-je me demande s'il serait très bon pour ma future de carrière de faire revivre ce papier froissé de mon histoire le temps d'un concours...

-et sinon ?

-rien d'excitant.

The corridors of discontent, that I've been travelling
on the lonely search for truth, the world's so frightening
Nothing's going right today, cos nothing ever does

Posté par Heights à 00:51 - Commentaires […] - Permalien [#]